STEPHANE GHILARDI
   (auteur-compositeur)

Ne t’arrête pas, devant les images en noir et blanc,

Pourtant c’est toi, sur les photos où sourit l’enfant,

Ne tremble pas, aux souffles des fantômes bruyants,

C’est dans ton cou,

Qu’ils s’acharnent les matins de printemps...

 

Si c’est éphémère, nos souvenirs, nos phrases en l’air.

Un jour tu verras que l’amnésie est passagère.

 

Rassure-toi, t’as bien vécu  tout ça.

Rassure-toi, même si t’as mal partout,

Que le plus douloureux, c’est dans le dos…

 

Si tu ne vois devant, que l’infinie des dunes,

Du sable à perte de vue.

Comme un chat aux 7 vies, que tu n’as pas perdu,

Ton âme retrouvera le salut.

 

Expulsé de la ronde, à chacun son tour,

On ferme une tombe et renaître au grand jour.

Les yeux vers le ciel, sans aucun recours,

Tu n’entends plus rien, tu restes…aveugle et sourd.

 

Ne t’arrête pas, devant les images en noir et blanc,

Pourtant c’est toi, sur les photos où sourit l’enfant,

 

Mais regarde, ce qu’elles ont fait de toi,

Une forteresse, à la hauteur infinie,

Ton cœur ne ressent plus rien,

C’est à peine si tu vis….

         

Expulsé de la ronde,

Tu n’entends plus rien, tu restes…aveugle et sourd… aveugle et sourd…

Aveugle et sourd…

  

(Aurélie Ollivier /Stéphane Ghilardi)

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